Émilie Janvier: une découverte inattendue.

Publié le 31 Mai 2016

Émilie Janvier est la sœur de Marie-Ève Janvier.

 

Les amours se suivent et ne se ressemblent pas. Pourtant les habitudes amoureuses s'importent d'un amour à l'autre, comme les petits surnoms affectueux et les manières au lit, les promesses, les serments, et les aveux passionnés précédant l'orgasme.

Le galvaudé «mon amour» supporte aisément de contenir les prénoms cachés des amants trahis ou des maîtresses trompées lorsqu'il est destiné à un nouveau ou une nouvelle partenaire, alors que, par exemple, les «Titounet», «Titou», «Titounette» et «Tit'sha» peuvent ne pas être appropriés lorsque survient une rupture destinée à remplacer rapidement l'un ou l'une, par une nouvelle ou un nouveau partenaire.

Comme le dit la chanson de mon film Vie d'Ange, interprétée par Paule Baillargeon: «Plaisir d'amour ne dure qu'un instant, chagrin d'amour dure plus que la vie».

 

Voilà donc que j'ai reçu par la poste une autre mystérieuse enveloppe brune gonflée de quatre disques compacts, comme il m'arrive d'en recevoir depuis quelques mois. Cette fois-ci, sur les quatre, deux sont des albums de femmes auteures-compositrices et interprètes, ce qui n'est pas courant lors de ces envois.

 

 

Je reconnais l'une des deux artistes pour l'avoir vue avec ravissement lors de l'émission de Radio-Canada En direct de l'univers. Elle avait été choisie par son beau-frère Jean-François Brault pour interpréter une chanson originale en s'accompagnant à la guitare acoustique. Émilie Janvier est une jeune femme superbe, d'une ravissante beauté, qui m'a conquis par son interprétation vocale parfaite et son maintien modeste. Émilie Janvier est évidemment la sœur cadette de la belle Marie-Ève Janvier, épouse de Jean-François Brault.

Toujours est-il que dégainant le disque compact de sa pochette, je l'insère dans l'ordinateur et s'élève alors une adorable voix extrêmement féminine dans les basses, cristalline dans les hautes, chantant d'une interprétation sensible et d'une idéale chaleur un poème intitulé Rose des vents.

Le jeu de guitare est parfait et ne vient pas troubler les intonations délicates de la voix. Après l'écoute complète du disque, il me fait plaisir de recommander l'achat, en tout ou en partie, de l'album éponyme d'Émilie Janvier, dont on entendra certainement beaucoup parler en 2017, le temps qu'il faudra pour que le bouche-à-oreille et la dispersion heureuse de son album en francophonie canadienne, convainque Musicor-Sélect d'investir dans un véritable clip qui mettrait en évidence sa beauté, son élégance, ses formes généreuses, et un sex-appeal tellement simple et naturel qu'il en devient doucement irrésistible.

 

 

 

Pour l'instant, You Tube ne contient d'elle que des extraits de prestations télévisées et des vidéos de photos filmées. En plus de posséder une voix à faire frémir un ange, Émilie Janvier est douée d'une féminité magnifique, de corps et d'esprit, que tout homme digne de ce nom souhaiterait apprécier nuit et jour.

Mon souvenir de sa prestation à l'émission En direct de l'univers est toujours vivide et ma surprise de voir et d'entendre une presque perfection d'interprétation a été pour moi la plus agréable des découvertes, puisque je n'avais jamais entendu parler d'elle. Je lui souhaite donc une rapide évolution de sa carrière en espérant que les bailleurs de fonds de la Culture sauront miser sur son riche talent et son apaisante beauté.

 

Rédigé par Régis Baillargeon

Publié dans #Chronique musicale

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